Bookish Saturday #23/5/2017 Un mot sur... Les Genres Littéraires Aujourd'hui, et avec un petit retard dût à nos vies overbookées de grandes artistes et de femmes d'affaires à la pointe de la technologies (Laissez-moi rêver, je vous prie..) on vous retrouve avec un Bookish Saturday sur les genres littéraires. Je vous entend d'ici "On est pas teubés, on sait ce que c'est la Romance, les Thriller ou [Entrez-ici le nom de n'importe quel genre populaire]. Et, ne vous inquiétez pas petits cancrelats, on le sait ! C'est pourquoi on a concocté une liste de genres méconnus ou trop souvent confondus. Et sans plus de préambule, c'est parti ! On ne va pas se mentir, on s’est tous retrouvé un jour devant un terme qu’on avait pas forcément réussi à assimiler… Que ce soit par manque d’expérience, de curiosité ou simplement de mémoire, il est clair que certains genres littéraires nous échappent. Quand on pense au problème de définition de ces derniers, l’exemple le plus clair est celui de la Fantasy et du Fantastique, souvent confondus voire considérés comme de simples synonymes. Sauf que nous, on est un peu comme les Grammar Nazi : quand on voit un truc qui ne nous plait pas on se sent obligées de remettre les pendules du grand Obscurantisme (loué soit-il) à l’heure des Lumières. Du coup, c’est pour vous, c’est cadeaux, on vous a préparé quelques définitions ! Le roman historique C’est un genre qu’on retrouve assez régulièrement lorsqu’on aime les ouvrages qui dénoncent ou qui tendent à s’ancrer dans la réalité. Les romans historiques prennent pour toile de fond un épisode, majeur ou non, de l’Histoire (avec un grand H), et y ajoute des évènements ou des personnages fictifs. On y trouve souvent des personnages réels, comme un clin d’œil, mais ça n’a rien d’obligatoire : certains auteurs préfèrent créer leur propre histoire dans l’Histoire (toujours avec un grand H). Pour faire simple : Le roman historique est un roman qui s’enracine dans une réalité historique qu’il reconstruit avec plus ou moins de fidélité pour en faire le terrain fertile de sa propre histoire. Le roman épistolaire Celui-là, vous l’avez étudié à l’école et normalement vous ne l’avez pas oublié, mais on ne se méfie jamais assez du pouvoir de l’Ignorance toute puissante. Le roman épistolaire est donc un genre littéraire assez particulier qui s’écrit sous la forme d’une correspondance, fictive ou non, entre plusieurs personnages. A l’origine, c’était évidemment sous forme de lettre, chaque chapitre étant une de celles-ci, mais avec l’évolution de nos communications, le roman épistolaire tend à aller plus loin : de nos jours, toute conversation amenant à une réponse différée est considérée comme épistolaire. Du coup, les mails, les messages envoyés quand l’autre est déconnecté, un simple post-it laissé quelque part… Avec de l’imagination, notre monde entier est épistolaire. Pour faire simple : Le roman épistolaire se construit sur une conversation non-instantanée : un temps passe entre chaque réponse, permettant de construire une intrigue ou une relation en ajoutant une contrainte de non-immédiateté. Le roman-mémoires Je dois dire que lui, c’est mon petit chouchou, celui que j’aimerais bien tester un jour (spoiler alerte : c’est déjà prévu !). En fait, le roman-mémoires c’est un peu le charlatan des romans : il se fait passer pour quelque chose, vous y croyez, et puis en fait non. Je m’explique, ce genre littéraire prend la porte d’une biographie, à la première personne généralement, et qui a parfois recours à des événements et personnages réels, comme pour le roman historique. Sauf que c’est complètement de la fiction, et ce genre le revendique largement, seulement pour les non-avertis ça peut vite devenir amusant. Ou gênant, mais enfin, faut savoir rire de ce 3 en histoire… En même temps, fallait pas baser votre argumentation sur le livre que vous avez fini cette nuit ! Il est à souligner, quand même, que c’est un genre dans lequel le narrateur ne cherche pas à donner son avis propre sur son histoire, mais à se remettre en cause. Pour faire simple : Le roman-mémoire est une biographie fictive dans laquelle l’analyse psychologique possède une place importante. Il peut ou non faire appel à des éléments issus du réel mais mettra toujours en scène un je-narrateur fictif. Le roman industriel Un autre genre que j’affectionne beaucoup, le roman industriel nous vient de la Grande-Bretagne Victorienne. Proche du roman social qui dénonce des problèmes sociaux et leurs effets sur ses victimes (de classes populaires), il choisit de décrire le déclin d’un monde rural victime de l’urbanisation. On y trouve des ouvriers qui se battent pour leur survie et pour défendre leur humanité à l’orée d’une révolution industrielle par le biais d’actions pacifiques (enfin, en général.). C’est un peu le genre qui voulait nous prévenir de la prise de contrôle des machins, vous voyez ? L’ancêtre oublié de la Science-fiction ! Pour faire simple : Le roman industriel met en avant le combat des victimes de l’ère industrielle en dénonçant ses effets sur la société et sur l’humanité des populations forcées de vivre dans un monde de machine. La nouvelle fiction Je commencerais par dire que ce qu’on appelle la Nouvelle fiction est un genre qu’il vaut mieux comprendre, plutôt que de prétendre pouvoir le définir. Je ne peux vous donner que des pistes pour le comprendre dans la mesure où ce genre n’est pas clairement défini par des codes. Ce qu’il faut retenir, c’est que La Nouvelle fiction cherche à s’opposer au réalisme en rendant compte non pas de la réalité telle qu’on l’entend alors mais de celle des profondeurs poétiques de l’âme humaine. Pour faire simple : La nouvelle fiction est un genre atypique dont la seule règle semble être de s’opposer au réalisme de l’époque où elle a vu le jour. Son objectif est de sonder l’âme humaine dans sa réalité et de mettre en avant ce qui est bon, et ce qui ne l’est pas. Le roman d’aventures Ce genre littéraire ne cherche pas à se montrer réaliste, tout son intérêt dramatique se centre sur le suspens, à grand renforts de péripéties multiples et souvent violente, dans lesquelles le héros est généralement un garçon assez jeune. Les romans d’aventures mettent en scène un grand nombre de personnage, souvent simplifiés, qui se divisent schématiquement entre les gentils et les méchants, le héros faisant partie du premier camp. Pour faire simple : Le roman d’aventures est un roman de distraction pur : la morale et les personnages sont simples, et il est fait pour que l’on ne s’ennuie jamais, multipliant les événements et diversifiant l’action. Le personnage principal est généralement jeune et masculin. Le roman noir Le roman noir est un genre de roman policier regroupant à la fois roman d’énigme et roman à suspense. Il s’agit pour les auteurs de ce genre de rendre compte de la société de leur pays, souvent critique, voire contestataire, ce genre s’ancre dans un univers moins ludique et conventionnel que le roman d’énigme mais répond à plusieurs de ses codes. Pour faire simple : Le roman noir est un roman qui critique les affres de la société dans laquelle il se place, il mêle énigme et suspens mais se veut sérieux et sombre, comme son nom l’indique. Le roman policier Vous le connaissez plus familièrement sous le nom de « polar » mais, c’est sûr, vous le connaissez ! Le drame des romans policiers se situe en une intrique principales et une recherche de preuves, marquant les différents événements auxquels le personnage est confronté. Le plus souvent, on a affaire à une enquête policière où à l’enquête mené par un détective privé. Ce genre répond à six critères simples, invariables, nécessaire à son identification : un crime ou délit (1) est perpétré, il y a donc un coupable (2) et une victime (3). Le coupable a un mobile (4), parfois responsable de son mode opératoire (5), et le tout est regroupé dans une enquête (6). Ce genre du roman policier a l’avantage de pouvoir s’adapter à tous les autres genres, on peut donc très facilement avoir affaire à un roman policier histoire ou de science-fiction, sans que cela ne semble décalé. Pour faire simple : Le roman policier est l’un des plus simples à identifier, et l’un des plus répandu : il s’agit d’un roman d’enquête, menée par la police pour par un détective privé. Le roman d’espionnage Je tenais à parler de celui-là pour éviter qu’il ne soit confondu avec le roman policier. Je n’ai pas l’idiotie de dire qu’il n’a rien à voir avec celui-là, mais il s’éloigne de la police et du détective privé pour se rapprocher, pour beaucoup, d’une fiction militaire, voire politique. Pour faire simple : Le roman d’espionnage se démarque du roman policier car il n’est pas configuré de la même façon. S’il y a parfois un crime à résoudre, il ne s’agit en rien d’un roman d’enquête policière ou détective : l’histoire se base uniquement sur les activités d’espionnage. Les mondes perdus Le genre littéraire des mondes perdus est particulièrement vaste, puisqu’il peut se retrouver dans la Fantasy comme dans la Science-fiction, deux univers déjà immenses. L’intrigue des romans de ce genre se situe dans la découverte d’un monde nouveau, d’un endroit jamais exploré, qu’il s’agisse d’un monde inconnu dans le temps ou dans l’espace. On distingue quatre genres de récit des mondes perdus : les récits de la Terre creuse qui montre des planètes différentes de celle du protagonistes ; les récits des mondes préservés qui montre des terres qui n’ont pas été foulées depuis des millénaires (ou moins, hein, l’important c’est que ce soit pas le Carrefour en bas de la rue) ; les récits de continents perdus, comme l’Atlantide, et les récits de races perdues qui montre donc des espèces ayant disparues. Pour faire simple : Les mondes perdus, c’est un genre littéraire qui mène à l’exploration de nouvelles contrées, ou de contrées oubliées. Il s’agit de lâcher le personnage principal dans un univers qu’il ne connait pas et qu’il doit apprendre à appréhender et à maitriser. La science-fiction Le genre de la science-fiction est l’un de ceux auxquels je me suis ouverte le plus tard, j’étais jusque-là assez peu à l’aise avec l’aspect du « ça pourrait être ». Après tout, l’ensemble de ce genre répond à une question simple, ouverte : « que se passe-t-il si… ? ». Avec la science-fiction, on a donc affaire à des univers où se déroulent des événements qui ne peuvent pas se passer à notre époque, qui repose sur des avancés techniques et scientifiques mais aussi sur une évolution de la civilisation dans son plus simple appareil. Je n’en parlerais pas par la suite car le genre est très peu répandu aujourd’hui, mais l’un des sous-genres de la science-fiction est l’uchronie : il raconte ce qui se serait passé si un élément de notre passé avait été différent. Il ne s’agit donc plus d’un futur mais d’un présent alternatif. Pour faire simple : La science-fiction, c’est imaginer ce qui se passerait si nos technologiques, nos sciences et notre société évoluait de façon significative et mettre les idées défendues au même plan que les personnages. Anticipation Le genre de l’anticipation est sans doute celui qui est le plus connu, sans l’être réellement, dans la catégorie de la science-fiction. Ces romans décrivent le monde tel qu’il pourrait être dans un futur proche (on parle en dizaine d’années) ou plus lointain (des siècles ou des milliers d’années). On a souvent affaire à des représentations liées à des sociétés humaines prophétisées à la façon d’utopies ou de dystopie. On pourrait se demander pourquoi le roman d’anticipation n’est pas juste de la science-fiction : c’est parce que dans l’anticipation, il n’y a pas le désir de montrer une évolution technique, scientifique… L’important avec ce genre, ce ne sont pas les nouveaux outils, mais les nouveaux humains, et la nouvelle étape de l’Histoire. Pour faire simple : L’anticipation est un genre qui met en exergue l’évolution de l’Homme à court, moyen ou long terme, il s’agit presque d’une prévention. Au lieu de « que se passerai-t-il si », on se fait dire « attention, voilà ce qui risque de se passer ». Cyberpunk Commençons par parler de la composition du mot cyberpunk, histoire d’écarte ce point pour de bon : cybernétique + punk. Voilà, c’est dit, je ne veux entendre personne croire autre chose. Donc, le cyberpunk est un genre appartenant à la science-fiction et souvent apparenté à la dystopie (le contraire de l’utopie où tout va bien, là rien ne va) et à la hard science-fiction (à savoir une science-fiction sérieuse). Il montre un futur proche, une société technologiquement avancée principalement du côté de l’information et de la cybernétique (vous voyez, cybernétique, rien d’autre). Pour Bruce Sterling, le cyberpunk c’est « un univers où le dingue d’information et le rocker se rejoignent », c’est un bon résumé puisqu’on peut considérer que ce genre mélange hackers, intelligence artificielles, multinationales et arts des vieux temps et arts populaires. Généralement, on a affaire à des texte sombre, cynique, très propice à un humour noir et mer. Pour faire simple : Le cyberpunk est un genre qui nous place dans un futur pessimiste, au sein d’une société avancée d’un point de vue des communications et de l’information, on y rencontre un mélange des cultures classiques de notre société et des cultures en émergence, le tout dans une atmosphère lugubre et cynique. Steampunk Le genre du steampunk se composent d’univers dominé par la première révolution industrielle et du XIXème siècle. Le terme de steampunk se compose donc de steam (la vapeur) et de punk, pour s’ancrer dans les thèmes du charbon et de la vapeur. Je vous ai parlé d’uchronie, tout à l’heure, eh bien avec le steampunk on est en plein dedans : on est dans le passé, avec des technologies du futur. En général on y retrouve ce qu’on appelle les matériaux nobles (le cuivre, le laiton, le bois, le cuir…) bref des classiques de la création malgré des technologies permettant plus. Avec cet univrs on se base sur un monde n’ayant pas existé ancré dans un monde ayant existé : un XIXème siècle où les avancées technologiques sur la vapeur et la mécanique sont impressionnante mais où pétrole et électricité sont laissés de côté. Pour faire simple : Le steampunk est un genre de science-fiction qui se déroule dans un XIXème siècle où la technologie à vapeur et la technologie mécanique sont particulièrement avancées mais où pétrole et électricité ne sont pas utilisés. Space Opera On a tous lu du Space Opera sans mettre un nom dessus, parce que ça se classe systématiquement dans la science-fiction et que, contrairement au Steampunk, on ne cherche pas à aller plus loin. Pourtant il le faudrait, car le space opera, ou opéra de l’espace, se caractérise par des récits se déroulant à une échelle interplanétaire, l’échelle de l’univers donc. On y parle de l’avenir de l’espèce humaine, des espèces extraterrestres, des enjeux politiques ou écologique… La plupart des histoires se déroulent dans l’espace, voire sur une ou plusieurs planètes, avec plus ou moins de réalisme suivant les envies de l’auteur. Pour faire simple : Le genre du space opera est un genre qui se compose de récit se déroulant dans l’espace, que ce soit sur des planètes ou non, et qui tend à aborder des sujets importants comme l’évolution de la société dans son ensemble. Fantasy On sort de la science-fiction pour s’attaquer à ce qui a fait naître cet article : la différenciation entre Fantasy et Fantastique. On commence donc avec la définition de ce premier genre, l’un des plus lu par les publics jeunes et par moi-même (je me considère comme public débile plutôt que public jeune). Déjà je voudrais vous parler du fait que les auteurs de Fantasy aiment bien les blagues. Oui, non, je ne dis pas ça juste histoire de dire un truc, je le dis parce que la frontière entre fantasy et science-fiction est parfois un peu complexe (puisque certaines technologies seraient de la magie, et certaines magies de la technologie) et que les auteurs s’amusent à bâtir des univers entiers qui mélangent les deux, pour brouiller les pistes. Bref, l’aparté est fini, je reprends ! Le genre de la fantasy nous montre ce qu’on pourrait considérer comme des mondes parallèles ou bien des époques lointaines et oubliées s’inspirant de ce que l’on connaît (Moyen-Âge, Antiquité voire Préhistoire) dans lesquels on retrouve des créatures imaginaires souvent issues de mythes, ainsi que de la magie et des épopées reposant sur ces aspects narratifs. Evidemment, on a aussi des Fantasy qui s’ancrent dans un monde contemporain (on appelle ça la fantasy urbaine, en général). Pour faire simple : La fantasy mêle des cultures anciennes à des éléments surnaturels, des créatures issus de mythes et de croyance, le tout avec une bonne dose de magies. Light fantasy Ou fantasy humoristique La light fantasy, ou fantasy légère/humoristique, est une fantasy à viser parodique puisqu’elle s’exerce en jouant sur tous les registres de l’humour, ironie, satire, burlesque, non-sens et absurde pour mettre en exergue les éléments décalé ou ridicule de la fantasy classique. La light fantasy s’adapte à tous les genres de fantasy et les détourne de leur but pour en faire des versions bafouées de ce qu’ils sont. Pour faire simple : La light fantasy, c’est une parodie de la fantasy habituelle, qui vise à faire rire par l’ironie et la satire. High fantasy En opposition à la light fantasy, la high fantasy est un genre qui aborde des thèmes sérieux et où un héros ou un groupe de héro, représentant le bien, affronte un antagoniste, souvent un Seigneur du Mal. Comme pour la fantasy, dont elle est un sous-genre, la high fantasy nous montre un monde différent du nôtre et dont l’univers est particulièrement développé, dans une atmosphère de magie et de créatures imaginaires. On y retrouve aussi une moralité importante avec des thèmes récurant comme l’affrontement du bien et du mal ou de leurs différents équivalents. Pour faire simple : La high fantasy est un sous-genre de fantasy qui se veut sérieux, en opposition à la light fantasy et son ton humoristique. Il aborde des sujets importants et des thèmes lourds, dans un soucis de moralité. Heroic fantasy Ou merveilleux héroïque L’heroic fantasy est une sorte de high fantasy en cela que tout ce que nous avons dit à son sujet s’applique ici aussi. Cependant, le protagoniste est un solitaire et est mis particulièrement en avant, là où l’univers reste primordial dans la high fantasy il est éclipsé dans l’heroic fantasy. Pour faire simple : L’heroic fantasy est un genre de high fantasy qui place un protagoniste unique et non un groupe dans un univers qui importe moins que sa psychologie et son histoire. Fantastique Allez les Noveltiens, on y arrive enfin : le fantastique ! Mais alors quelles sont ses différences avec la fantasy ? Pourquoi je m’énerve à ce sujet ? Pourquoi je vous méprise, vous qui confondez les deux ?! Vous allez comprendre, et vous aussi vous allez rejoindre la #TeamMépris. La première différence tient en l’univers de ces genres : dans le cas de la fantasy, on l’a vu, l’auteur invente un univers complet ; dans le cas du fantastique, l’auteur conserve un univers réaliste, souvent contemporain, dans lequel il introduit des aspects du surnaturel. Dans la fantasy, également, les personnages sont confrontés à la magie et la voit naturellement, elle appartient à leur univers et leur est familière. Dans le fantastique, le protagoniste a souvent un choc, voir un rejet, face au surnaturel auquel il est confronté. Ce n’est pas une condition pour le fantastique, mais c’est très souvent le cas. Pour faire simple : Le fantastique, c’est l’introduction d’éléments surnaturels dans un espace réaliste, connu, au moins théoriquement, du lecteur. Horreur Le genre de l’horreur est intéressant car il peut appartenir à l’ensemble des genres et sous-genres précédents. On peut y trouver des phénomènes surnaturels, vampires et toute la clique, comme des phénomènes plus « naturels » à base de tueurs en séries et d’enfants possédés. Le but de ces romans est de susciter l’angoisser et l’effroi chez le lecteur, ou au moins de le mettre mal à l’aise. Pour faire simple : Le genre de l’horreur vise à faire peur au lecteur, à le mettre mal à l’aise et à l’inquiéter grâce à des créatures surnaturelles ou des tueurs. On veut confronter le lecteur à ses angoisses. Bonus : la Nanolitérature La Nanolitérature regroupe un semble de littérature que je définirais de « miniaturisé ». Attention cependant, il ne s’agit pas de littérature rapide ou facile : il est très complexe de faire tenir en peu de mots les idées les plus complexes. Pour faire simple : La Nanolitérature est une littérature limitée en termes de mots, ou de caractères, dans lequel on doit raconter une histoire dans un format réduit au maximum. Micronouvelle Avec la micronouvelle on a affaire à un genre qui a le droit à 1'000 caractères, espaces compris. A titre de comparaison : une histoire courte de base a entre 2’500 et 7’500 caractères, la nouvelle courte entre 7’500 et 17’500 caractère, la nouvelle entre 17’500 et 40’000 caractères et le roman plus de 40’000 caractères (100’000 généralement). Pour parvenir à si peu de caractères, on fait forcément l’impasse sur les descriptions pour se concentrer sur l’action et on joue avec les mots pour obtenir l’effet souhaité en en appelant à des expressions courantes que l’on détourne et à la culture générale du lecteur. Ce genre est particulièrement adapté l’humour incisive, noir. Pour faire simple : La micronouvelle est une nouvelle en 1'000 caractères, espaces compris. Twittérature Ah Twitter ! J’ai beau être une grande utilisatrice de Facebook (c’est Morgane qui gère notre Twitter), j’aime beaucoup l’imagination de la Twittosphère. Et ça, s’en est un des aspects que je préfère ! Encore plus court que la micronouvelle, je vous présente la twittérature : un texte littéraire de 140 caractères maximum, inventé par le réseau social du piaillement et du gazouillis (c’est drôle parce que c’est la traduction de Twitter… Bon en vrai c’est pas drôle.) Pour faire simple : La twittérature, c’est un texte de 140 caractères maximum écrit et partagé sur Twitter. Drabble Le Drabble a été nommé ainsi pour rendre hommage aux Monty Python, et rien que pour ça j’ai envie de vous dire que c’est déjà super bien, même si je ne les aime pas des masses. Dans leur Grand livre rouge, le Drabble est un jeu où le premier à écrire un roman gagne. Pour que le défi puisse être fait par le plus grand nombre, il a été raccourci et gagne donc sa place en nanolittérature avec ses 100 mots maximum. Ce qui était un défi d’endurance, est donc devenu un défi de vitesse particulièrement complexe ! Pour faire simple : Le Drabble est un défi qui consiste à écrire une fiction littéraire de 100 mots en un minimum de temps. Voilà les Noveltiens, on en a enfin fini avec ce petit lexique des genres littéraires ! J’espère qu’il vous sera utile quand vous aurez besoin d’expliquer à un adepte du Grand Obscurantisme pourquoi Science-Fiction, Fantasy et Fantastique ce n’est pas la même chose. Nous on retourne vénérer le Dieu Lumière ! Alison & Morgane
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